Informatique quantique, physique quantique, ordinateurs quantiques… Tout ce que nous pouvons dire, c’est que tout cela est ô combien quantique !
Pour le coup, que l’on ne se mente pas, ce ne sont pas des termes ou notions que nous rencontrons dans notre quotidien. Enfin, dites-nous si nous nous trompons, et nous viendrons très certainement en savoir plus sur vous !
Cependant, ce qui va surtout nous intéresser ici, c’est aller plus loin que l’informatique quantique. Nous allons nous tourner du côté des Blockchains, et de l’impact du quantique sur ce domaine.
Relation tumultueuse ? Amour impossible ? Deux a(i)mants qui s’attirent vaille que vaille ?
Ne vous en faites pas : vous allez bien vite comprendre le rapport de force entre ces deux inconnues…
L’informatique quantique et la Blockchain : un peu complexe !
Reprenons depuis le début : qu’est-ce que l’informatique quantique ?
Nous avons bien conscience que ce sujet peut vite se montrer un tantinet compliqué. C’est pourquoi nous commencerons par définir nos deux sujets principaux !
L’informatique quantique est une technologie en plein essor. Elle utilise les lois complexes de la physique quantique dans le but de résoudre des problèmes hors de portée des ordinateurs classiques.
Effectivement, un ordinateur normal utilise des bits pouvant représenter des 0 et des 1 pour stocker et manipuler des informations. Un ordinateur quantique, quant à lui, utilise des Qubits, pouvant user des 0 et 1 en même temps. C’est grâce à ce système qu’il peut effectuer de nombreuses tâches simultanément. Plutôt malin !
Les fluctuations économiques touchent également le marché financier. Les traders utilisent des méthodes de calcul combinatoire pour simuler les fluctuations du marché et obtenir les prix avec une avance d’une milliseconde, ce qui est crucial sur ces marchés. Aujourd’hui, la FinTech s’est développée pour inclure une grande variété de systèmes monétaires basés sur la Blockchain.
Nous examinerons cette technologie en détail ci-dessous, aucun problème à cela !
C’est pourquoi l’informatique quantique est plus que décisive, de par ses calculs incroyablement rapides.
Et la Blockchain dans tout ça ?
Ahhh la Blockchain… Vous avez déjà certainement entendu ce terme. Mais pouvez-vous me le définir ?
La Blockchain est bel et bien utilisée dans de nombreuses applications, la plus connue étant bien évidemment la cryptomonnaie. C’est une technologie émergente permettant de stocker et de gérer des données de manière transparente. Elle est décentralisée dans la plupart des cas.
Par exemple, dans le cas d’un système de paiement, un système décentralisé est plus sécurisé car il évite d’avoir affaire à un système centralisé. Vous êtes alors la seule personne pouvant avoir accès à votre argent, étant donné que vous êtes la seule personne à avoir les clés privées pour accéder à vos fonds. Également, si un serveur tombe en panne, vous avez encore accès à votre argent.
Pour mieux comprendre comment fonctionne cette technologie : imaginez une feuille de calcul partagée entre plusieurs personnes, où tout le monde peut ajouter des informations. Chacun peut également les voir, et les corriger. Ainsi, lorsque de nouvelles informations sont ajoutées, elles sont enregistrées sur une nouvelle feuille de calcul.
Et bien la Blockchain, ça fonctionne de la même façon. Sauf que les informations sont stockées dans des blocs et reliées entre elles pour ne former qu’une chaîne. Vous voyez où nous voulons en venir ? D’où le nom Blockchain… Dans chaque bloc, vous retrouverez des informations vérifiées et immuables, enregistrées de façon cryptographique.
Allez, pour la route : quelques points forts et faibles de la Blockchain
Une dimension économique importante
La Blockchain possède effectivement son propre modèle économique bien à elle. Il repose sur la création et la gestion de cryptomonnaies ou « tokens », utilisés comme moyen de paiement ou d’échange sur les réseaux décentralisés de la Blockchain. Ceux-ci sont émis via des processus de minage ou de « staking » (preuve d’intérêt) encadré par des algorithmes.
De plus, la Blockchain permet la création de contrats intelligents ou « smart contracts ». Ces derniers sont tout simplement des programmes autonomes exécutant des conditions prédéfinies, et qui peuvent être utilisés pour automatiser des processus de paiement ou de transfert de propriété.
Enfin, la Blockchain peut être utilisée pour créer des plateformes décentralisées offrant des services tels que le stockage de données, le partage de fichiers ou la fourniture de services financiers. Ceci, en utilisant des modèles économiques basés sur l’utilisation de “tokens” et la participation de la communauté.
Un lien fort entre les deux : dès le début, leur destin était lié…
Qu’elles le veuillent ou non, la relation entre elles est importante, et conséquente. Comme nous l’avons vu, l’informatique quantique est une technologie que nous pouvons qualifier de “surpuissante”. Elle va jusqu’à utiliser les lois de la physique quantique pour résoudre des problèmes impossibles à réaliser pour un ordinateur classique.
La Blockchain, quant à elle, marche sur le principe de la sécurité et de la transparence, grâce au cryptage à clé publique. C’est pourquoi cette technologie utilise un algorithme de consensus pour s’assurer que toutes les parties prenantes du réseau sont d’accord sur l’état actuel de la Blockchain.
Le lien entre les deux réside alors dans la sécurité de la Blockchain. Actuellement, elle est qualifiée de très sécurisée, certes, grâce au système cryptographique. Notamment grâce au mécanisme de “Node” avec lequel la Blockchain est répliquée sur un grand nombre de machines. Il est alors presque impossible de falsifier ou de modifier les données stockées.
C’est ici que l’informatique quantique entre en jeu : ces ordinateurs surpuissants auraient la possibilité de briser ce cryptage. Quand certains brisent des cœurs, d’autres visent beaucoup plus haut… Enfin bref, la Blockchain deviendrait alors vulnérable à de potentielles attaques.
Mais ne voyons pas que le négatif ! L’informatique quantique offre également des avantages pour la Blockchain ! Grâce à sa rapidité de traitement de grandes quantités de données, il est facile d’imaginer son impact positif sur les transactions de la Blockchain. De plus, les algorithmes de l’informatique quantique peuvent proposer des avantages pour la vérification de celles-ci.
Une alliance à toute épreuve ?
Blockchain + Informatique quantique = 90 % compatibles ❤️
La compatibilité de nos deux amies ici présentes dépend de plusieurs facteurs. Comme nous l’avons vu, la Blockchain est une technologie très protégée grâce à des algorithmes cryptographiques. Les ordinateurs quantiques peuvent potentiellement casser ces protocoles. Et ce, dû à leur capacité à traiter une grande masse d’informations.
Néanmoins ! À vos stylos ! Notons bien que la plupart des Blockchains ne sont actuellement pas menacées par l’informatique quantique. Et ce, pour la raison suivante : ces derniers ne sont pas encore assez fiables pour casser les algorithmes de cryptographie. Mais pour combien de temps ?
De plus, les développeurs travaillent sur d’autres algorithmes du même type, résistants à tous types d’attaques, telles que le NIST Post-Quantum Cryptography Standardization Project. Comment ça, ça ne vous parle pas ?
Des avantages que vous ne pouvez pas laisser passer
Effectivement, c’est le moment de parler avantages ! Et la question qu’il est juste de se poser est bien la suivante : quels sont les avantages pour la Blockchain d’utiliser l’informatique quantique au final ?
Nonobstant les points évoqués 🧐 rappelez-vous bien que l’informatique quantique n’en est qu’à sa genèse. Cette dernière n’est encore pas dans la capacité de casser les algorithmes de chiffrement utilisés par la Blockchain.
Blockchain x Informatique quantique : le challenge de la convergence
Des défis technologiques à relever pour une intégration des plus efficaces
De prime abord, un problème de fiabilité et de stabilité s’impose entre les bits et les Qubits
Comme nous l’avons expliqué au début de cet article, ce qui fait qu’un ordinateur quantique est aussi efficace, c’est qu’il est capable de traiter les 0 et les 1 qu’il reçoit de façon superposée. Malheureusement, c’est ce que nous appellerons “l’effondrement”. C’est une technologie totalement aléatoire, et qu’il est impossible d’expliquer pour le moment.
La quantité de Qubits embarqués peut poser quelques soucis
Selon la quantité de Qubits pris en considération, un certain challenge se dresse devant nous. Effectivement, chaque ajout d’un Qubit met à l’épreuve la stabilité de l’ordinateur quantique.
Un challenge également humain pour l’informatique quantique
Ça coule de source : derrière un ordinateur quantique, il y a un humain. Un développeur, Clément Rinaudo, expert des technologies quantiques, explique alors que, “en tant que développeurs, nous allons être obligés de repenser l’intégralité de l’algorithme qu’on connaît pour l’adapter à l’informatique quantique”.
L’écosystème de la Blockchain : les impacts, qu’est-ce qu’il en est ?
Les impacts que va rencontrer la Blockchain vont être du côté du RGPD (Règlement Général sur la Protection des Données) et de la CNIL (Commission National de l’Informatique et des Libertés) cette fois-ci. Effectivement, une certaine vigilance est à prendre en compte. Comme nous le savons, la Blockchain est une technologie permettant de stocker et de partager des informations et des données de manière sécurisée et transparente entre les personnes.
Pour rappel, “le RGPD encadre le traitement des données personnelles sur le territoire de l’Union Européenne.”
Autrement dit, c’est l’ensemble des règles à suivre pour protéger les données en ligne.
Lorsque nous revenons sur ces deux définitions, il est facile de comprendre que sur certains points, comme la Blockchain est publique, nous pouvons rencontrer quelques problèmes.
Mais ces deux solutions ne sont pas incompatibles. Il faudra seulement repenser l’utilisation de la Blockchain, pour être en adéquation avec le RGPD. Et Eurêka ! Certaines Blockchains ont été conçues pour l’être, telles que la technique de la cryptographie par exemple, énoncée plus haut. Et surtout, les entreprises utilisant la Blockchain pour stocker des données personnelles doivent s’assurer que celles-ci utilisent des algorithmes de consensus adaptés.
En d’autres termes : avoir le consentement des personnes concernées pour stocker et utiliser leurs données.
Enfin, si nous devions finir sur un petit point positif : la Blockchain et le RGPD sont d’accord sur un point, l’exactitude des données.
Pour que le RGPD soit heureux, il faut qu’une base de données soit exacte. Et nous l’avons vu, la Blockchain est traçable, ce qui fait de cette technologie une transparence en matière de données.
Un challenge à succès
Que ce soit du côté de l’informatique quantique, ou de la Blockchain, nos deux sujets du jour ont tous les deux des choses à régler de leurs côtés avant de se retrouver… Afin de vivre des jours meilleurs ensemble, et de couler des jours heureux ❤️
Bénéfices et perspectives : les clés de succès d’une alliance se bonifiant
Chères entreprises, alliez Blockchain et informatique quantique, et vous obtiendrez…
Bien sûr, il existe d’autres avantages à cette combinaison ! Mais nous vous laissons les découvrir par vous-même…
De belles perspectives pour un avenir prospère
En fin de compte, que de belles perspectives pour l’avenir de par cette alliance… Néanmoins, il reste important de travailler sur les nombreux défis à relever au fur et à mesure du temps. Car bien que tout ceci soit très beau, il ne faut pas oublier que nous ne sommes qu’au début d’une grande histoire !
L’informatique quantique et la Blockchain, qu’est-ce que nous en retenons ?
Allons droit à l’essentiel. L’informatique quantique est une technologie en plein essor, utilisant des Qubits, c’est-à-dire des 0 et 1 superposés. C’est grâce à cela que le traitement de données va à une vitesse inimaginable.
La Blockchain quant à elle, est une technologie traçable et décentralisée, permettant de stocker des données dans des blocs, à la chaîne, enregistrées de façon cryptographique.
La relation entre ces deux technologies est très forte car les ordinateurs de l’informatique quantique, grâce à leur rapidité de traitement de données, auraient la capacité de briser ce cryptage. Soyez rassuré, des chercheurs et des entreprises travaillent de concert pour améliorer la sécurité des algorithmes de cryptage.
Et bien évidemment, une part de positivité est toujours présente ! L’alliance des deux sujets du jour, ainsi que le challenge de leur convergence, ne pourra que vous apporter des avantages et des bénéfices. Alors, convaincu ?