Vision produit, ou comment voir plus clair dans votre projet 

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Projet

Est-ce que vous, vous avez une bonne vision du produit ? Pensez-vous comme il se doit à ne pas vous jeter dans un projet sans une bonne vision ?

En tout cas, pour une entreprise, il va falloir se projeter. Effectivement, il y a des collaborateurs à payer, il faut faire de l’argent, et ainsi de suite. Ainsi, l’idée, c’est d’essayer de formaliser notre vision. 

“Si vous passez trop de temps à réfléchir à une chose, vous ne la ferez jamais. Faites au moins un pas définitif vers votre objectif.”

Bruce Lee

C’est-à-dire ?

Nous allons tout bonnement essayer de projeter notre ambition pour ce produit. Et comment allons-nous nous projeter afin de le faire évoluer ? Où est-ce que nous voulons aller, avec qui, à quel(s) besoin(s) voulons-nous répondre ?


Schéma de l’évolution de projection d’un produit

Entreprise, stratégie et vision produit : l’un ne va plus sans l’autre

Il arrive souvent que les entreprises fonctionnent selon la méthode OKR (Objectives and Key Results).

C’est un cadre de gestion de performance largement utilisé par les entreprises pour améliorer la focalisation, l’alignement et la réalisation des objectifs. 

La méthode OKR fonctionne en définissant des Objectifs, qui sont des déclarations claires et ambitieuses sur ce que l’entreprise veut accomplir dans un délai donné, souvent trimestriellement ou annuellement. Les Objectifs doivent être inspirants et stimulants pour motiver les équipes à donner le meilleur d’elles-mêmes.

Ensuite, pour chaque Objectif, des Résultats Clés sont définis. D’où le OKR, en anglais… Les Résultats Clés sont des mesures spécifiques et quantifiables, indiquant le succès de l’Objectif. Ils servent de repères pour évaluer les progrès réalisés vers l’atteinte de l’Objectif, chose que nous verrons un peu plus bas !


Le Schéma en oignon de la gestion des produits

Mais, quels sont les éléments pour qu’un objectif produit, et donc une vision produit, soit efficient ? 

  • Il faut qu’ils soient définis à l’écrit. Notamment grâce à la méthode SMART par exemple ;

  • Ils sont le résultat d’une réponse aux conditions des marchés émergents ;

  • En référence à la méthode OKR : ils sont mesurables et réalisables ;

  • Toujours en référence à la méthode OKR : ils sont quantifiables ;

  • Ils communiquent l’intention et non la solution.

Cependant, graver sa stratégie produit dans le marbre peut s’avérer dangereux, car nous vivons dans un monde volatil, incertain, complexe et ambigu. Il faudra mettre en place des processus d’inspection et d’adaptation fréquents pour s’assurer que l’équipe, qui s’est engagée à atteindre ces objectifs, ne les perde pas de vue.

Il est donc important de rester engagés envers nos objectifs tout en étant ouverts à des améliorations ciblées.

Outre ces éléments, il est essentiel pour n’importe quelle entreprise de trouver sa propre raison d’être ainsi que sa stratégie.

L’exemple de Netflix

  • Sa raison d’être : Devenir le meilleur service mondial de distribution de divertissement.

Cela reste très vaste. Pour donner une forme concrète à cette vision ambitieuse et abstraite, nous avons une mission en tant qu’entreprise : la concrétiser. C’est ainsi que la stratégie de Netflix devient :

  • Sa stratégie : Distribuer des licences de contenu dans le monde entier, créer un marché accessible aux réalisateurs et aider les créateurs de contenu du monde entier à toucher une audience globale.


Have a break, have a…

Faisons une petite pause dans votre lecture : il est temps de faire une petite réflexion sur soi-même, sur ses projets. Ce sur quoi vous êtes en train de travailler, à titre professionnel, quelle est votre propre raison d’être ? Quelle est votre vision ?

Stratégie et déclinaison, une histoire d’ambition

Stratégiquement vôtre

Nous avons parlé de stratégie et d’ambition. Et ce que nous avons vu avec l’exemple de Netflix, leur ambition, c’est devenir le plus grand service de streaming. Plutôt simple à comprendre. 

Mais de manière opérationnelle, c’est difficile de savoir comment nous avançons. Si vous donnez la vision de Netflix à une équipe de développement, ils ne savent pas vraiment par où commencer.

C’est pourquoi l’idée est d’essayer de découper ça : découper cette vision et sa stratégie en objectif produit.

L’objectif produit, c’est une notion très importante, c’est une déclinaison de cette vision. En un objectif plus court, plus facile à se représenter, qui est à la fois “répondre à des besoins + du business + du besoin utilisateur”. 


L’unité fondamentale de Scrum est une petite équipe, la Scrum Team. […] Il s’agit d’une seule et même unité stable, composée de professionnels focalisés sur un seul objectif à la fois, l’Objectif de Produit.

Scrum Guide, 2020

C’est cet objectif-là que nous cherchons à atteindre de manière itérative et incrémentale. 

Cet objectif est mesurable, d’un point de vue business, et l’objectif de l’équipe Scrum est de tout mettre en œuvre pour l’atteindre.

La raison d’être de l’équipe Scrum, composée d’un Product Owner, d’une équipe de développement et d’un scrum master, est uniquement de répondre à l’objectif. 

Une équipe qui n’a pas d’objectif produit, nous ne pouvons pas vraiment justifier son existence. 

Et ça c’est très important ! Car nous avons notre objectif produit, c’est-à-dire “la première étape” vers la vision et la stratégie. 

Par conséquent, une fois que cet objectif est atteint, l’équipe Scrum définit un nouvel objectif à valeur, et recommence.


OKR, quand tu nous tiens

C’est là que la méthode OKR intervient. Pour rendre cette vision accessible et réalisable, il est primordial de la découper en objectifs produits concrets. Les objectifs produits sont des déclinaisons plus courtes et plus facilement réalisables de la vision globale. Ils doivent répondre aux besoins à la fois du business et des utilisateurs. Un peu comme un shampoing 3 en 1 quoi…

En utilisant un exemple comme Scrum, nous pouvons voir comment cette approche fonctionne. Scrum, comme tant d’autres méthodes, se fixe un objectif mesurable et concret à atteindre de manière itérative et incrémentale.

En adoptant cette approche, les équipes se concentrent sur des résultats tangibles et quantifiables, en alignant leurs efforts sur la réalisation des objectifs produits. Cela permet à chaque membre de l’équipe de savoir comment il contribue à l’ambition globale et de suivre les progrès accomplis. (D’ailleurs, si cela vous intéresse, vous pouvez lire l’article sur la valeur dans l’agilité pour en savoir plus.)

Ainsi, la méthode OKR facilite la gestion opérationnelle en transformant une vision ambitieuse en actions claires et réalisables, tout en gardant une focalisation sur les besoins du business et des utilisateurs.

Sortez vos ciseaux : découpons la vision produit

Définir l’objectif produit c’est bien, mais ça reste large. C’est pourquoi nous allons essayer de le découper. Nous allons également nous poser la question : cet objectif produit, quel est-il finalement ? Quelles sont les différentes manières d’aborder ces problèmes pour atteindre l’objectif produit ?Il y a plein de façons, nous pouvons faire une multitude de paris différents. Mais on va le faire à des échelles plus petites, à l’échelle d’une itération.Pendant cette itération-là, pour atteindre notre objectif produit, nous avons plein d’options, et nous allons avancer vers lui.L’idée est qu’au début, nous avons un objectif produit un peu flou. Nous savons ce que nous voulons en faire, mais pas comment. C’est pourquoi nous allons y aller étape par étape, petit à petit, afin de s’orienter vers cet objectif produit. L’objectif d’itération représente une hypothèse. C’est un pari qui devrait, selon les connaissances actuelles de l’équipe, permettre de faire un pas dans la direction de l’objectif produit. Un autre point important : en agilité, nous essayons toujours d’aborder l’itération avec un périmètre flexible. En revanche, l’objectif reste fixe. L’équipe s’engage à livrer un incrément à chaque itération, permettant d’atteindre l’objectif, quels que soient les moyens employés qui restent à la discrétion de l’équipe de développement.

La finalité dans tout ça ?

Après tout ça, nous avons tout à fait le droit de se poser la question, qu’est-ce que l’on gagne/retire de cette vision produit ?

Si nous devions retenir les points essentiels, voici une liste des intérêts principaux !

  • Aligner les équipes dans une même direction ;

  • Provoquer un réel levier de motivation pour un bon engagement des différentes équipes ;

  • Apprendre à prioriser les efforts. Effectivement, une bonne vision produit, c’est une bonne structuration, et cela permet donc de déterminer les priorités de l’entreprise sur les prochaines années !

Alors, si cet article vous a plu, n’hésitez pas une seconde de plus à nous contacter. Nous nous ferons un plaisir d’échanger avec vous et de vous assister ! 

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